Cavité Fabry-Pérot

Quel vide. Et quelle solitude. Des kilomètres de jours sans vibration, dans le bruit blanc désertique d’un cerveau inanimé et anémié.

LIGO Hanford Observatory : un interféromètre de Michelson en forme de L dont chaque bras mesure 4 km et contient des cavités Fabry-Perot sous “ultravide”, dans le but de détecter des ondes gravitationnelles. Dans l’interféromètre, des ondes électromagnétiques (de la lumière) en phase (qui ondulent “en rythme”) sont émises, et séparées en deux faisceaux qui sont ensuite rassemblés. Comme les ondes sont en phase, on devrait observer à la fin de jolies franges d’interférences, i.e., des zones de luminosité alternées, où les plus lumineuses correspondent à des ondulations électromagnétiques qui se sont ajoutées. Si des ondes gravitationnelles perturbent la longueur d’un des bras où passent les faisceaux, le signal lumineux rassemblé sera modifié, portant ainsi la signature d’un événement. Les cavités Fabry-Pérot sont des cavités encadrés de deux miroirs, qui permettent des réflexions supplémentaires des ondes électromagnétiques pour amplifier le signal d’interférence.