Ou lorsqu’un projet colle à votre cerveau et devient un mode de vie. Le roman fleuve, j’avais commencé à en faire la dégoulinade ici [légèrement édité depuis].
Mes billets précédents en donnent la ponctuation, la présence implacable de ce projet à chaque réveil, chaque heure manquée au sommeil, et sur lequel le soleil ne se couche plus [sic O.].
Dimanche 20 novembre : au fond d’une église dans le 13ème, je suis venue écouter mon amie contrebassiste, et je découvre Norfolk Rhapsody de Vaughan Williams, que depuis j’écoute en boucle, jusque dans les grottes de Mogao. Le son, curieusement, me semble coller à cette Chine de la route de la soie, quelque chose d’exotique et d’immense. Peut-être à voir avec le vent et l’horizon. Eau ou sable. J’ai la tête pleine de proposal ERC, mais l’orchestre est assez bon pour me permettre cette parenthèse. À l’entracte, je dégaine malgré tout mon ordinateur et termine une figure que j’insère dans le document, à temps pour écouter la suite (Karelia de Sibelius, encore une découverte).
Son : Ralph Vaughan Williams, Bryden Thomson, London Philharmonic Orchestra, Norfolk Rhapsody No. 1, 1906 (En fait l’ignoble souffrance de l’apprenti du capitaine… mais je préfère mon interprétation.)