A. : quelle usure que cet enfant. En ce dimanche matin à six heures, je me rappelle distinctement pourquoi je passe mon temps à fuir dans des faux-problèmes, pourquoi il est tellement plus simple de vivre une crise existentielle, de me regarder le nombril des heures durant, écrire sur des éléments et des gens que je croise, avec qui la connexion est intense, monte en un pic formidable, me nourrit, me remue, et me laisse pantelante sur la rive, sans que l’eau ne me noie. Je me rappelle pourquoi je trace mes sillons dans le ciel au risque de pourrir la planète, et que dans le processus je suis une mère absente. On a beau savoir que ce sont des schémas neuronaux qui le gouvernent, je me noie, depuis huit ans dans cette usure et les blessures qu’il m’inflige à répétition. I don’t know if I can take it anymore.