Touchée par cet appel avec Pa. La façon dont il a décidé de résoudre tant de nœuds du laboratoire pendant son mandat d’un an, puisqu’il n’y aura pas de conséquence à long terme sur lui, même si on le déteste. C’est par dévotion pour le laboratoire, mais il y a aussi autre chose. Touchée, soudain, de réaliser qu’il fait aussi ça pour me donner une assiette plus propre, pour me faciliter la tâche lorsque j’arriverai, comme s’il prenait toute la merde pour lui, pour que je puisse œuvrer derrière dans de meilleures conditions, ce sacrifice de l’homme d’État – qu’il fait, aussi, par amitié. Et la considération, la confiance qu’il projette dans ma future fonction, la douceur et la fermeté avec laquelle il me l’exprime. Comme j’aime travailler, discuter avec ces hommes avec qui tout est fluide, quand la convergence et les arguments sont sains et immédiats, quand je peux leur dire tout le bien que je pense d’eux et qu’ils me renvoient dans leur regard la chercheuse que j’aimerais être.